16 photographies d'identités réalisées pour 16 réfugiées.
Ces personnes ont été évacués vers des centres d'hébergements éparpillés en France avant que je n'ai pu leur donner, à des fins administratives, les tirages de ces images . Ce projet tente d'interroger la notion d'individualité en exploitant les codes de la photographie d'identité, image prétendument neutre. Par le recouvrement des silhouettes, je cherche à présenter la disparition de ces individus du jour au lendemain. Par mes choix formels, ce projet aborde l'invisibilité, l'illégalité, et la simplification du regard et du propos concernant l'immigration.
La France n'accueille que 35% des migrants en faisant la demande, pour les autres, il s'agit de se cacher.